Adieu ma demeure
Publié le 07/05/ 2016 à 10h48 (mise à jour le 01/07/2018 à 15h52)
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Vignette
C’est le drame du placement en institution.
Le deuil d’un cocon, d’un nid…d’un conjoint…d’un animal…d’une odeur de « chez soi »…de ses meubles…de tout ce qui fait « identité » de la personne…
Non, ce n’est pas possible de tout emporter avec soi. Mais le rôle des soignant.e.s et des accompagnants du transfert du futur bénéficiaire de soins (Bds), de la maison à l’institution, est, hormis la préparation psychologique, la préparation du MATÉRIEL.
Dans matériel, je pense aux livres, cadres, albums photos, meubles, décorations, literie, bibelots etc…Tout ce qui lie encore la personne à son vécu et ses souvenirs. Cette démarche primordiale a pour objectif: Que le bénéficiaire de soins puisse poursuivre au mieux cette dernière étape de vie…
Il n’est pas rare que des Bds vivent dans une chambre dénuée de sens et de personnalité. Un lit, une table de nuit, une armoire, une lampe de chevet et une chaise.
L’appartement ou la maison est déjà vendu et vidé…C’est la déchetterie qui s’est vue décorée d’une vie…
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Webmestre éditorial Sophie Lattion, présidente de l’association.
Placement de personnes en institution
Publié le 7/05/ 2016 à 10h48 (mise à jour le 01/07/2018 à 15h56)
La vie en institution
La vie en institution est une vie en communauté. Certaines personnes s’y adaptent très bien, d’autres moins moins bien, certaines la refusent, en particulier lorsque ce placement a été fait à la suite d’une maladie et non du plein gré de la personne.
La personne dépendante qui est extraite de son domicile est soumise à un choc psychologique très important, en particulier avec une perte de ses repères et des éléments matériels et environnementaux sur lesquels s’accrochaient ses souvenirs. Il y a là un travail de deuil inévitable et la plupart du temps douloureux. Les premiers temps du passage en institution peuvent provoquer des troubles ou une majoration des troubles, tant sur le plan physique que psychologique. L’accompagnement est alors très important à ce stade.
Par la suite, la socialisation se fait grâce aux activités communes. Elle dépend de la personnalité de chacun et de son aptitude naturelle à la socialisation.
Article créé, modifié ou vérifié par
Médecin généraliste, sexologue
Source internet http://www.docteurclic.com
Source de l’image http://www.maringues.com