Par pitié, arrête!
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Vignette
Cette maquette représente deux situations en lien avec l’alimentation/hydratation des personnes âgées.
Situation 1
Qu’en est-il de ce soignant qui force à boire la bénéficiaire de soins (Bds) quitte à la blesser? Est-ce un souci de conscience professionnelle que d’inscrire sur le bilan hydrique 200ml à 10h, 200ml à midi, 200ml à 15h? Ou la vraie conscience professionnelle pour qui c’est de proposer une boisson au goût du Bds, et en cas de refus d’en discuter en équipe afin de trouver une solution autre que le forcing? De plus, il y a un risque de fausse route dont on connait les conséquences (surinfection bronchique, panique, etc…). Quant au traumatisme d’une telle prise en charge, je n’en parle même pas.
Situation 2
Mme X, 85 ans a pris du poids. Un ou des décisionnaires pensent que si cela continue, cette personne ne pourra plus être mobilisée et qu’il faut donc la mettre au régime. Quand je dis régime, je sous-entends, priver de dessert, de la tranche de pain qui accompagnait chaque repas. Il existe même, cela est difficile à croire, une privation de la soupe, qui cela-dit en passant, est une source de fibres et donc très bonne pour le transit souvent lent chez bons nombres de Bds. Faudra-t-il alors augmenter les laxatifs???
Le plus terrible dans ce genre de prise en charge, c’est lorsque le responsable de ces décisions ne prend même pas la peine de communiquer avec le bénéficiaire de soins qui ne peut comprendre ou qui n’accepte pas cette différence par rapport à ses voisins de table…L’ordre est généralisé et tout le monde obéi à ces restrictions poussant ainsi des soignant.e.s à tricher comme dans une cour d’école lorsqu’ils avaient 10ans…(en donnant par exemple un dessert, du pain ou une repasse de pâtes en cachette).
Comment cela ne pourrait-il pas entrainer des réactions défensives interprétées comme de l’agressivité? Et là encore, on retrouvera comme objectif prioritaire (ou plutôt secondaire au régime, le CADRAGE du bénéficiaire de soins.