Adieu ma demeure
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C’est le drame du placement en institution.
Le deuil d’un cocon, d’un nid…d’un conjoint…d’un animal…d’une odeur de « chez soi »…de ses meubles…de tout ce qui fait « identité » de la personne…
Non, ce n’est pas possible de tout emporter avec soi. Mais le rôle des soignant.e.s et des accompagnants du transfert du futur bénéficiaire de soins (Bds), de la maison à l’institution, est, hormis la préparation psychologique, la préparation du MATÉRIEL.
Dans matériel, je pense aux livres, cadres, albums photos, meubles, décorations, literie, bibelots etc…Tout ce qui lie encore la personne à son vécu et ses souvenirs. Cette démarche primordiale a pour objectif: Que le bénéficiaire de soins puisse poursuivre au mieux cette dernière étape de vie…
Il n’est pas rare que des Bds vivent dans une chambre dénuée de sens et de personnalité. Un lit, une table de nuit, une armoire, une lampe de chevet et une chaise.
L’appartement ou la maison est déjà vendu et vidé…C’est la déchetterie qui s’est vue décorée d’une vie…