Publié le 14/05/2016 à 09h45 (mise à jour le 01/07/2018 à 20h09)
Auteur inconnu – image et texte partagé sur internet mais aucune source d’origine citée.
Publié le 18/08/2014 à 9h45 (mise à jour le 01/07/2018 à 19h55)
Et maintenant, que vais-je faire
De tout ce temps que sera ma vie
De tous ces gens qui m’indiffèrent
Maintenant que tu es partieToutes ces nuits, pourquoi, pour qui
Et ce matin qui revient pour rien
Ce coeur qui bat, pour qui, pourquoi
Qui bat trop fort, trop fortEt maintenant, que vais-je faire
Vers quel néant glissera ma vie
Tu m’as laissé la terre entière
Mais la terre sans toi c’est petitVous mes amis, soyez gentils
Vous savez bien que l’on n’y peut rien
Même Paris crève d’ennui
Toutes ses rues me tuentEt maintenant, que vais-je faire
Je vais en rire pour ne plus pleurer
Je vais brûler des nuits entières
Au matin, je te haïraiEt puis un soir, dans mon miroir
Je verrai bien la fin du chemin
Pas une fleur et pas de pleurs
Au moment de l’adieuJe n’ai vraiment plus rien à faire
Je n’ai vraiment plus rien …
Auteur
Gilbert Bécaud – chanteur, compositeur et pianiste français.
Les portes cérébrales
Publié le 13/08/2014 à 8h59 (mise à jour le 01/07/2018 à 20h40)
Quand tu me laisses au lit et que tu fermes la porte de ma chambre, tu fermes…
les portes de mes sensSi tu fermes la porte de mes sens, tu fermes…
la porte de mon contexte
L’environnement matériel et l’entourage humain qui m’ont fait entrer et me maintiennent en humanitude.
Si tu fermes la porte de mon contexte, tu fermes…
la porte de mes savoirsSavoir observer le contexte; Savoir reconnaître: savoir-percevoir les normes de fonctionnement du vivant; savoir-organiser: savoir-comparer, savoir-trier, sélectionner; Savoir interpréter: donner un sens à partir de ce que j’ai été, ce que je suis, ce que je veux être; Savoir choisir; Savoir créer avant de pouvoir échanger; Savoir exprimer, prendre position par le verbal et le non verbal.
Si tu fermes la porte de mes savoirs, tu fermes…
la porte de mon autonomieSavoir-faire; Savoir comprendre: savoir entrer en relation, en résonance; Savoir intégrer: savoir globaliser le réel; Savoir communique: savoir Être.
Si tu fermes la porte de mon autonomie, tu fermes…
la porte de ma structuration mentaleSi tu fermes la porte de ma structure mentale…
tu fermes la porte de mon ÊTRE,
Être Moi parmi les humains
Auteur
Dr Lucien Mias – 1995 – gériatre, gérontologue, humaniste
Tu m’as quitté…
Publié le 13/08/2014 à 8h35 (mise à jour le 22.12.2019 à 11h57)
Tous droits réservés ©
C’est le deuil d’un conjoint, d’un animal, d’un logement…
Les personnes âgées vivants de plus en plus longtemps provoque un changement dans la perte de leur entourage. En effet, il est fréquent de les accompagner dans le deuil d’un enfant ou même d’un petit-enfant. La souffrance est immense car le bénéficiaire ne comprend souvent pas pourquoi il est encore LUI en vie…
Webmestre éditorial Sophie Lattion, présidente de l’association. Tous droits réservés ©
Publié le 13/08/2014 à 8h35 (mise à jour le 01/08/2018 à 14h09)
Le deuil a la même racine latine que la douleur exprimé par le mot « dolus ». Ainsi, l’expression « faire son deuil » veut dire « passer à travers sa douleur ». Le deuil est la perte d’une personne, d’un objet, d’une valeur ou d’un changement dans l’état de santé auxquels la personne est fortement attachée.Chaque rupture met en place un processus d’oubli : le travail de deuil. Celui-ci provoque des réactions physiques, psychologiques, affectives, comportementales et sociales
Les éléments apportant une autre dimension au deuil lorsqu’il s’agit de la perte d’une personne sont :
Le deuil se manifeste par :
La séparation due à la perte d’une personne peut-être :
La séparation peut entraîner un renoncement à une autre source de satisfaction ou une renaissance en apprenant à vivre sans la personne.
C’est grâce aux travaux d’Elisabeth Kübler-Ross que nous pouvons nommer les phases du deuil. Elisabeth Kübler-Ross est née le 8 juillet 1926 à Zurich (Suisse), en 1946, elle ouvre une infirmerie près d’un camp nazi puis décide de faire des études de médecine en 1950. En se mariant en 1957, elle s’installe aux Etats-Unis. Elle prend un poste de psychiatre à New York en 1960. Dès 1966, elle fait des séminaires sur le dialogue avec les mourants. Elisabeth conceptualise des stades sur la vie, la mort et sa transition en 1978. Suite à une attaque cérébrale en 1995, elle devient handicapée et s’éteint le 24 août 2004.
Pour Elisabeth Kübler-Ross, chaque personne passe par différentes étapes de deuil, sans forcément les éprouver dans le même ordre. La durée de chaque étape varie également selon chacun.
Accompagner une personne en fin de vie, c’est la prendre en charge selon quatre quadrants : le physique, l’émotionnel, l’intellectuel et le spirituel. Ainsi, il est d’abord nécessaire de soulager la souffrance psychique, puis les peines affectives avant de mettre en place l’accompagnement spirituel.
Les mécanismes de défense sont un processus inconscient mis en œuvre par un individu pour supporter une situation difficile ou lutter contre l’angoisse. Ils peuvent être utilisés à tout moment par les patients comme leurs proches. Ils sont au nombre de dix :
En moyenne, un deuil dure un an mais il peut varier d’une personne à l’autre.
Au niveau psychologique, le travail de deuil se fait en plusieurs étapes :
Dans les sociétés actuelles, le deuil est ritualisé : de la levée du corps aux obsèques, en passant par le port de vêtements sombres.
Il s’agit là d’une perturbation du travail de deuil. Ainsi, il peut être :
Il est caractérisé par l’apparition de troubles psychiatriques au cours du processus de deuil. La personne peut avoir des troubles hystériques, obsessionnels ou délirants mais généralement il s’agit d’une anxiété ou des troubles de l’humeur.
Lors d’un accompagnement en fin de vie, il est ainsi nécessaire de reconnaître les proches à risque c’est-à-dire ayant des antécédents psychiatriques, suicidaires ou ayant subi des deuils répétés. Certaines personnes ont en effet des signes avant-coureurs d’un deuil pathologique ou des symptômes de troubles psychiatriques qu’il faut savoir appréhender.
Pour Elisabeth Kübler-Ross, la mort se traduit par la métaphore du papillon. Le cocon ou la larve sont le corps et le papillon est l’âme. La première étape est la séparation de l’âme du corps physique. Ensuite, vient la mort physique, lorsque le papillon quitte le cocon. Ainsi, grâce à l’énergie physique, mourir c’est déménager dans une autre, nouvelle et belle maison. Quant à la l’énergie psychique, elle permet à la personne de ne plus avoir peur de la mort et de l’affronter sereinement. La dernière phase, celle de transition dépend de nos facteurs culturels. Dans nos sociétés, nous allons entendre parler de lumière blanche ou de clarté absolue. Elisabeth Kübler-Ross a dit « Nous sommes tous des chrysalides ; au moment de mourir, notre cocon s’ouvre et nous devenons papillons ».
Julie HUBERT
Etudiante en soins infirmiers 3e année
rédactrice Infirmiers.com
Site internet consulté sur http://www.infirmiers.com
Image consultée le 13.08.2014 sur http://fr.dreamstime.com/
Nous avons le soutien précieux du Docteur Pilet François, médecin de famille.
Vous pouvez nous trouver sur Santé Romandie en tant qu’Association de patients pour le canton du Valais.
Prendsaplace est une association à but non lucratif. Ses principales ressources viennent de dons.
Vous pouvez prendre contact avec nous sur le formulaire de contact.
Nous nous ferons un plaisir de vous répondre au plus vite.
Nous sommes bien sûr soumises au secret professionnel ainsi qu’ au respect de l’anonymat.
Dernière modification le 11.05.2015
Publié le 28/06/2016 à 07h45 (mise à jour le 01/07/2018 à 20h23)
Des trous de plus en plus profonds se creusent dans leur mémoire,
Des trous qui se remplissent de peurs, présentes ou passées, de plaies jamais guéries,
Des trous qui délogent les interdits et les normes, d’où émergent des élans de vérité,
Cette vérité commune à tous quand les masques ont fondu,
Vérité nue, crue, intolérable, parfois cruelle,
Vérité qui aime et déteste sans contrainte,
Ce que la raison camoufle, l’Alzheimer le fait éclater au grand jour.L’inconscient se lézarde,
Les blessures enfouies refont surface,
Les photos flétries reprennent vie, comme les rêves révèlent ce que nous taisons le jour,
Le temps passé devient présent,
Et le présent n’est que l’instant.J’aime ces gens étranges.
Leur raison déraisonne,
Ils sont les délinquants de la comédie humaine,
Le cœur ne fait pas d’Alzheimer,
Il capte l’émotion et oublie l’événement,
Saisit l’essentiel et néglige l’accessoire,
Sent la fausseté des gestes et des paroles,
Fuit le pouvoir et réclame la tendresse.Plus je partage leur vie, plus je sens des trous tout aussi profonds à l’intérieur de moi.
On les dit confus et pourtant, à leur insu, ils me reflètent mes parts d’ombre et de lumière,
Deviennent mon propre miroir :
Miroir de mes peines camouflées, de me désirs enfouis, de mes fantaisies réprimées, de ma liberté aux ailes cassées.J’aime ces gens étranges.
Ils ont le mal de leur enfance comme on a le mal du pays,
Ils cherchent, cherchent … jusqu’au jour où leur silence devient un cri insupportable.J’aime ces étrangers.
Comment arriverais-je à vivre sans eux ?
Comment ? Comment ?
Auteur
Marie Gendron, infirmière québécoise et docteur en gérontologie de l’Université de Liège.
Publié le 28/05/2014 (mise à jour le 01/07/2018 à 13h40)
Tous droits réservés ©
Cette maquette représente un contexte de nuit dans un EMS ou un hôpital: La vie partagée en chambre avec un bénéficiaire de soin inconnu de toute une vie jusqu’alors.
Quelles sont leurs habitudes? Fenêtre fermée ou ouverte? Lampe de chevet éteinte ou allumée? Porte fermée ou entre-ouverte? Volets/rideaux tirés ou ouverts? Même heure d’endormissement et de réveil ou non? Ronfle-t-il? Se lève-il aux WC ou pour boire? Etc…
Que ressent le bénéficiaire de soins lorsqu’il ouvre les yeux et aperçoit 1 ou 2 personnes près de lui?
Les masques que portent le voisin de chambre et le soignant expriment l’inconnu, la peur et le questionnement.
Quel est le temps de réaction qui lui permet de comprendre et d’intégrer le contexte dans lequel il vit?
Les troubles du sommeil sont fréquents et d’origines diverses chez les personnes âgées. Il est capital que le soignant veilleur se présente, explique le but de sa visite et rassure le bénéficiaire de soins. Imaginons que nous soyons tirés du sommeil par quelqu’un qui vient nous contrôler ou changer la protection? Qu’il nous découvre et nous manipule sans aucune explication?
Webmaster éditoriale Sophie Lattion, présidente de l’association
Publié le 28/05/2014 (mise à jour le 01/07/2018 à 13h45)
L’insomnie est un problème fréquent chez les personnes âgées. L’impact fonctionnel et psychologique de l’insomnie peut être important et compromettre la qualité de vie des patients atteints.
Au fil de la vie, le sommeil se modifie : vieillir s’accompagne d’une évolution physiologique qui change l’organisation temporelle et la qualité du sommeil. La personne âgée dort moins la nuit, son sommeil est fractionné, parfois avec plusieurs siestes dans la journée, et se répartit donc différemment sur l’ensemble des 24 heures. Chez beaucoup de personnes, cela induit un sentiment de « mal dormir », ce ressenti les poussant à se plaindre d’insomnie sans que cela en soit réellement une.
En effet, dans 80 à 90% des cas, les plaintes relatives au sommeil ne relèveraient pas de l’insomnie. Derrière une plainte liée au sommeil, peuvent se cacher des douleurs, une anxiété, une dépression, ou encore des problèmes urinaires. Lorsque des troubles du sommeil apparaissent avec l’âge, il faut rechercher une cause associée qui peut permettre d’expliquer ces troubles.
Devant une insomnie récente chez une personne âgée, le médecin généraliste recherchera une cause. Il pourra diriger le patient vers un spécialiste selon la pathologie suspectée (par exemple : psychiatre, spécialiste du sommeil dans un centre d’exploration du sommeil, cardiologue…).
Retrouver un sommeil de qualité est possible avec l’accompagnement d’un professionnel de santé : changements d’hygiène de vie et de sommeil pourront être envisagés. Certaines maladies associées nécessiteront quant à elles une prise en charge médicale spécifique.
Les pathologies du sommeil – apnées, insomnies, mouvements périodiques des jambes par exemple – font elles aussi l’objet de prises en charge particulières.
Devant un patient se plaignant d’insomnie, le problème doit être abordé le temps d’une consultation dédiée et doit aussi être considéré en fonction de l’histoire personnelle et de l’environnement de ce patient.
L’insomnie se diagnostique essentiellement par une évaluation clinique comportant un entretien approfondi portant sur le ressenti du patient, son état psychologique et son environnement, ainsi que d’une étude de l’historique du sommeil du patient.
Il s’agit notamment pour le médecin de ne pas passer à côté d’une dépression dont les troubles du sommeil pourraient être la conséquence et pouvoir, si besoin, proposer une prise en charge adaptée.
Le médecin traitant a un rôle central dans la prise en charge des patients présentant des troubles du sommeil. Il doit proposer une consultation dédiée aux plaintes du sommeil de son patient, notamment quand celui-ci – en fin de consultation médicale – demande un renouvellement d’ordonnance.
Cette consultation sera l’occasion de rechercher avec lui les causes de ses difficultés à dormir, de déterminer si elles sont chroniques ou non, le retentissement sur sa vie quotidienne, et d’apprécier l’intérêt ou non de prescrire un somnifère.
Plusieurs outils sont à disposition des médecins pour accompagner leurs patients dans les différentes étapes de la prise en charge.
Pour retrouver un sommeil de qualité, il est nécessaire de respecter quelques règles d’hygiène de vie et de sommeil. Celles-ci peuvent être adaptées au rythme et au style de vie de chaque patient et sont à discuter avec le médecin.
Pour les personnes âgées alitées, il faudra respecter la synchronisation veille/sommeil, c’est-à-dire tous les facteurs qui permettent au corps et à l’esprit de faire la différence de sommeil entre la nuit et le jour pour obtenir un sommeil de meilleure qualité la nuit.
Maintenir des activités régulières :
S’exposer à la lumière :
Une alimentation et des habitudes saines :
Une chambre respectant certains prérequis :
Certains médicaments pouvant parfois induire des troubles du sommeil, l’ordonnance est parfois à réévaluer avec le médecin pour trouver les prescriptions les plus adaptées au patient.
Le médecin traitant et le pharmacien sont des interlocuteurs privilégiés pour échanger et aider les patients sur la meilleure stratégie à adopter.2
1 Source internet consultée sur https://www.revmed.ch
Auteur
Dr Cécile Amatéis
et Pr Christophe Büla
Service de gériatrie et réadaptation gériatrique
Département de médecine
CHUV, 1011 Lausanne
CUTR Sylvana, 1066 Epalinges
2 Source internet consultée le 28.05.2014 sur http://www.has-sante.fr
Auteur – HAS / Haute autorité de Santé
Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén