Les portes cérébrales
Publié le 13/08/2014 à 8h59 (mise à jour le 01/07/2018 à 20h40)
Quand tu me laisses au lit et que tu fermes la porte de ma chambre, tu fermes…
les portes de mes sensSi tu fermes la porte de mes sens, tu fermes…
la porte de mon contexte
L’environnement matériel et l’entourage humain qui m’ont fait entrer et me maintiennent en humanitude.
Si tu fermes la porte de mon contexte, tu fermes…
la porte de mes savoirsSavoir observer le contexte; Savoir reconnaître: savoir-percevoir les normes de fonctionnement du vivant; savoir-organiser: savoir-comparer, savoir-trier, sélectionner; Savoir interpréter: donner un sens à partir de ce que j’ai été, ce que je suis, ce que je veux être; Savoir choisir; Savoir créer avant de pouvoir échanger; Savoir exprimer, prendre position par le verbal et le non verbal.
Si tu fermes la porte de mes savoirs, tu fermes…
la porte de mon autonomieSavoir-faire; Savoir comprendre: savoir entrer en relation, en résonance; Savoir intégrer: savoir globaliser le réel; Savoir communique: savoir Être.
Si tu fermes la porte de mon autonomie, tu fermes…
la porte de ma structuration mentaleSi tu fermes la porte de ma structure mentale…
tu fermes la porte de mon ÊTRE,
Être Moi parmi les humains
Auteur
Dr Lucien Mias – 1995 – gériatre, gérontologue, humaniste
Catégorie : Menu Page 4 of 7
Tu m’as quitté…
Publié le 13/08/2014 à 8h35 (mise à jour le 22.12.2019 à 11h57)
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C’est le deuil d’un conjoint, d’un animal, d’un logement…
Les personnes âgées vivants de plus en plus longtemps provoque un changement dans la perte de leur entourage. En effet, il est fréquent de les accompagner dans le deuil d’un enfant ou même d’un petit-enfant. La souffrance est immense car le bénéficiaire ne comprend souvent pas pourquoi il est encore LUI en vie…
Webmestre éditorial Sophie Lattion, présidente de l’association. Tous droits réservés ©
Définition
Publié le 13/08/2014 à 8h35 (mise à jour le 01/08/2018 à 14h09)
Le deuil a la même racine latine que la douleur exprimé par le mot « dolus ». Ainsi, l’expression « faire son deuil » veut dire « passer à travers sa douleur ». Le deuil est la perte d’une personne, d’un objet, d’une valeur ou d’un changement dans l’état de santé auxquels la personne est fortement attachée.Chaque rupture met en place un processus d’oubli : le travail de deuil. Celui-ci provoque des réactions physiques, psychologiques, affectives, comportementales et sociales
Les éléments apportant une autre dimension au deuil lorsqu’il s’agit de la perte d’une personne sont :
- le relation : satisfaisante ou non ;
- la rupture : brutale ou attendue ;
- le manque.
Les manifestations
Le deuil se manifeste par :
- la sphère physique : épuisement ;
- la sphère psychologique : émotions, sentiments, pensées mobilisant l’esprit;
- la sphère sociale et relationnelle : modification du comportement, isolement.
La séparation
La séparation due à la perte d’une personne peut-être :
- expressive : perte surprise d’une personne importante dont l’attachement était profond ;
- attendue : perte d’une personne dont l’issue était prévue, laissant des cicatrices durables ;
- brutale : perte subite sans adieux d’une relation satisfaisante pouvant donner lieu à des réactions violentes.
La séparation peut entraîner un renoncement à une autre source de satisfaction ou une renaissance en apprenant à vivre sans la personne.
Les phases du deuil pour la personne en fin de vie
C’est grâce aux travaux d’Elisabeth Kübler-Ross que nous pouvons nommer les phases du deuil. Elisabeth Kübler-Ross est née le 8 juillet 1926 à Zurich (Suisse), en 1946, elle ouvre une infirmerie près d’un camp nazi puis décide de faire des études de médecine en 1950. En se mariant en 1957, elle s’installe aux Etats-Unis. Elle prend un poste de psychiatre à New York en 1960. Dès 1966, elle fait des séminaires sur le dialogue avec les mourants. Elisabeth conceptualise des stades sur la vie, la mort et sa transition en 1978. Suite à une attaque cérébrale en 1995, elle devient handicapée et s’éteint le 24 août 2004.
Pour Elisabeth Kübler-Ross, chaque personne passe par différentes étapes de deuil, sans forcément les éprouver dans le même ordre. La durée de chaque étape varie également selon chacun.
- Phase du déni : la personne refuse de croire ce qui lui arrive. Le psychique de l’être humain est ainsi fait pour éviter le déplaisir sans pour autant ignorer la réalité. Le rôle de l’infirmière est d’être présente en silence, en permettant à la personne de verbaliser sa douleur et sa souffrance.
- Phase de colère : la personne exprime sa révolte face à ce qui lui a été imposé : « Pourquoi moi ? ». Elle peut-être agressive face à son entourage en cherchant le responsable à son malheur. Il est donc important de laisser cette colère s’exprimer.
- Phase de marchandage : la situation est acceptée, mais la personne tente de gagner du temps. Elle peut ainsi prier, promettre, en échange d’une prolongation de la vie.
- Phase de dépression : la personne se replie sur elle et n’a plus envie de lutter. Elle s’inquiète pour son entourage.
- Phase d’acceptation : c’est une période de paix où la personne revit. Elle se permet de faire des projets et de regarder vers l’avenir.
Accompagner une personne en fin de vie, c’est la prendre en charge selon quatre quadrants : le physique, l’émotionnel, l’intellectuel et le spirituel. Ainsi, il est d’abord nécessaire de soulager la souffrance psychique, puis les peines affectives avant de mettre en place l’accompagnement spirituel.
Les mécanismes de défense
Les mécanismes de défense sont un processus inconscient mis en œuvre par un individu pour supporter une situation difficile ou lutter contre l’angoisse. Ils peuvent être utilisés à tout moment par les patients comme leurs proches. Ils sont au nombre de dix :
- combativité ou sublimation ou comment transformer l’événement difficile en action positive. L’énergie supprime le découragement et laisse place à la confiance et l’espoir ;
- déni : c’est le refus de croire à la difficile réalité ;
- dénégation ou connaître la réalité mais la rejeter car elle est inacceptable;
- déplacement : c’est transférer son angoisse sur quelqu’un ;
- isolement ou comment décrire une situation grave et connue avec détachement et précision ;
- projection agressive : la personne est agressive et rend l’autre responsable de la situation ;
- rationalisation : la personne essaye de comprendre l’origine et la raison de la situation pour mieux la contrôler, la maîtriser ;
- régression ou comment reprendre des attitudes ou des comportements anciens par rapport à son statut actuel.
Le deuil : des processus variés
Le deuil normal
En moyenne, un deuil dure un an mais il peut varier d’une personne à l’autre.
Au niveau psychologique, le travail de deuil se fait en plusieurs étapes :
- la phase initiale : caractérisée par un état de choc et un déni. Elle peut durer de quelques heures à quelques jours, voire une semaine. La personne garde peu de souvenirs de cette période ;
- la phase centrale est la période aiguë du deuil. Elle est caractérisée par une dépression (émotions intenses : tristesse, pleurs, culpabilité, fatigue, colère et troubles somatiques comme l’anorexie), un retrait social (difficulté à reprendre le travail) et une identification inconsciente de la personne au défunt (imitation de ses manières et de ses comportements) ;
- la phase de résolution est la fin du deuil. La personne accepte la mort, elle retrouve ses habitudes de vie, se permet de faire des projets. Elle va mieux sur le plan psychique et somatique.
Dans les sociétés actuelles, le deuil est ritualisé : de la levée du corps aux obsèques, en passant par le port de vêtements sombres.
Le deuil compliqué
Il s’agit là d’une perturbation du travail de deuil. Ainsi, il peut être :
- intensifié : les manifestations émotionnelles sont amplifiées ;
- absent ou retardé : la personne n’est pas triste. Un déni est présent, celui-ci est inconscient ou conscient dû à l’absence de confrontation avec la mort ou de participation aux rites ;
- inachevé : les manifestations émotionnelles sont toujours présentes donnant lieu à un débordement émotionnel. C’est d’ailleurs à cause de cela que quelques années plus tard la personne vit toujours dans le passé.
Le deuil pathologique
Il est caractérisé par l’apparition de troubles psychiatriques au cours du processus de deuil. La personne peut avoir des troubles hystériques, obsessionnels ou délirants mais généralement il s’agit d’une anxiété ou des troubles de l’humeur.
Lors d’un accompagnement en fin de vie, il est ainsi nécessaire de reconnaître les proches à risque c’est-à-dire ayant des antécédents psychiatriques, suicidaires ou ayant subi des deuils répétés. Certaines personnes ont en effet des signes avant-coureurs d’un deuil pathologique ou des symptômes de troubles psychiatriques qu’il faut savoir appréhender.
La métaphore du papillon
Pour Elisabeth Kübler-Ross, la mort se traduit par la métaphore du papillon. Le cocon ou la larve sont le corps et le papillon est l’âme. La première étape est la séparation de l’âme du corps physique. Ensuite, vient la mort physique, lorsque le papillon quitte le cocon. Ainsi, grâce à l’énergie physique, mourir c’est déménager dans une autre, nouvelle et belle maison. Quant à la l’énergie psychique, elle permet à la personne de ne plus avoir peur de la mort et de l’affronter sereinement. La dernière phase, celle de transition dépend de nos facteurs culturels. Dans nos sociétés, nous allons entendre parler de lumière blanche ou de clarté absolue. Elisabeth Kübler-Ross a dit « Nous sommes tous des chrysalides ; au moment de mourir, notre cocon s’ouvre et nous devenons papillons ».
Julie HUBERT
Etudiante en soins infirmiers 3e année
rédactrice Infirmiers.com
Site internet consulté sur http://www.infirmiers.com
Image consultée le 13.08.2014 sur http://fr.dreamstime.com/
L’association Prendsaplace
L’association Prendsaplace comprend trois membres fondateurs.
Nous avons le soutien précieux du Docteur Pilet François, médecin de famille.
Vous pouvez nous trouver sur Santé Romandie en tant qu’Association de patients pour le canton du Valais.
Prendsaplace est une association à but non lucratif. Ses principales ressources viennent de dons.
Une association à l’écoute
Vous pouvez prendre contact avec nous sur le formulaire de contact.
Nous nous ferons un plaisir de vous répondre au plus vite.
Nous sommes bien sûr soumises au secret professionnel ainsi qu’ au respect de l’anonymat.
Dernière modification le 11.05.2015
Les larmes de la mémoire, par Marie Gendron
Publié le 28/06/2016 à 07h45 (mise à jour le 01/07/2018 à 20h23)
Des trous de plus en plus profonds se creusent dans leur mémoire,
Des trous qui se remplissent de peurs, présentes ou passées, de plaies jamais guéries,
Des trous qui délogent les interdits et les normes, d’où émergent des élans de vérité,
Cette vérité commune à tous quand les masques ont fondu,
Vérité nue, crue, intolérable, parfois cruelle,
Vérité qui aime et déteste sans contrainte,
Ce que la raison camoufle, l’Alzheimer le fait éclater au grand jour.L’inconscient se lézarde,
Les blessures enfouies refont surface,
Les photos flétries reprennent vie, comme les rêves révèlent ce que nous taisons le jour,
Le temps passé devient présent,
Et le présent n’est que l’instant.J’aime ces gens étranges.
Leur raison déraisonne,
Ils sont les délinquants de la comédie humaine,
Le cœur ne fait pas d’Alzheimer,
Il capte l’émotion et oublie l’événement,
Saisit l’essentiel et néglige l’accessoire,
Sent la fausseté des gestes et des paroles,
Fuit le pouvoir et réclame la tendresse.Plus je partage leur vie, plus je sens des trous tout aussi profonds à l’intérieur de moi.
On les dit confus et pourtant, à leur insu, ils me reflètent mes parts d’ombre et de lumière,
Deviennent mon propre miroir :
Miroir de mes peines camouflées, de me désirs enfouis, de mes fantaisies réprimées, de ma liberté aux ailes cassées.J’aime ces gens étranges.
Ils ont le mal de leur enfance comme on a le mal du pays,
Ils cherchent, cherchent … jusqu’au jour où leur silence devient un cri insupportable.J’aime ces étrangers.
Comment arriverais-je à vivre sans eux ?
Comment ? Comment ?
Auteur
Marie Gendron, infirmière québécoise et docteur en gérontologie de l’Université de Liège.
Panique nocturne
Publié le 28/05/2014 (mise à jour le 01/07/2018 à 13h40)
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Vignette
Cette maquette représente un contexte de nuit dans un EMS ou un hôpital: La vie partagée en chambre avec un bénéficiaire de soin inconnu de toute une vie jusqu’alors.
Quelles sont leurs habitudes? Fenêtre fermée ou ouverte? Lampe de chevet éteinte ou allumée? Porte fermée ou entre-ouverte? Volets/rideaux tirés ou ouverts? Même heure d’endormissement et de réveil ou non? Ronfle-t-il? Se lève-il aux WC ou pour boire? Etc…
Que ressent le bénéficiaire de soins lorsqu’il ouvre les yeux et aperçoit 1 ou 2 personnes près de lui?
Les masques que portent le voisin de chambre et le soignant expriment l’inconnu, la peur et le questionnement.
Quel est le temps de réaction qui lui permet de comprendre et d’intégrer le contexte dans lequel il vit?
Les troubles du sommeil sont fréquents et d’origines diverses chez les personnes âgées. Il est capital que le soignant veilleur se présente, explique le but de sa visite et rassure le bénéficiaire de soins. Imaginons que nous soyons tirés du sommeil par quelqu’un qui vient nous contrôler ou changer la protection? Qu’il nous découvre et nous manipule sans aucune explication?
Webmaster éditoriale Sophie Lattion, présidente de l’association
Insomnie chez les personnes âgées
Publié le 28/05/2014 (mise à jour le 01/07/2018 à 13h45)
L’insomnie est un problème fréquent chez les personnes âgées. L’impact fonctionnel et psychologique de l’insomnie peut être important et compromettre la qualité de vie des patients atteints.
Introduction
La prévalence de l’insomnie augmente avec l’avance en âge. Alors que la prévalence est de 15-30% dans l’ensemble de la population helvétique, elle est de près de 50% chez les plus de 65 ans. Par ailleurs, près de la moitié des personnes atteintes de démence présentent des troubles du sommeil (errance, agitation, inversion du rythme nycthéméral…) qui contribuent significativement au placement en institution. Certaines affections neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson ou la démence à corps de Lewy, peuvent aussi s’accompagner de troubles du sommeil intenses et colorés avec rêves vivides ou cauchemars, associés à des mouvements.1
Que faut-il savoir sur les troubles du sommeil chez le sujet âgé ?
Au fil de la vie, le sommeil se modifie : vieillir s’accompagne d’une évolution physiologique qui change l’organisation temporelle et la qualité du sommeil. La personne âgée dort moins la nuit, son sommeil est fractionné, parfois avec plusieurs siestes dans la journée, et se répartit donc différemment sur l’ensemble des 24 heures. Chez beaucoup de personnes, cela induit un sentiment de « mal dormir », ce ressenti les poussant à se plaindre d’insomnie sans que cela en soit réellement une.
En effet, dans 80 à 90% des cas, les plaintes relatives au sommeil ne relèveraient pas de l’insomnie. Derrière une plainte liée au sommeil, peuvent se cacher des douleurs, une anxiété, une dépression, ou encore des problèmes urinaires. Lorsque des troubles du sommeil apparaissent avec l’âge, il faut rechercher une cause associée qui peut permettre d’expliquer ces troubles.
Devant une insomnie récente chez une personne âgée, le médecin généraliste recherchera une cause. Il pourra diriger le patient vers un spécialiste selon la pathologie suspectée (par exemple : psychiatre, spécialiste du sommeil dans un centre d’exploration du sommeil, cardiologue…).
Retrouver un sommeil de qualité est possible avec l’accompagnement d’un professionnel de santé : changements d’hygiène de vie et de sommeil pourront être envisagés. Certaines maladies associées nécessiteront quant à elles une prise en charge médicale spécifique.
Les pathologies du sommeil – apnées, insomnies, mouvements périodiques des jambes par exemple – font elles aussi l’objet de prises en charge particulières.
Comment aborder la problématique du trouble du sommeil chronique avec son patient ?
Devant un patient se plaignant d’insomnie, le problème doit être abordé le temps d’une consultation dédiée et doit aussi être considéré en fonction de l’histoire personnelle et de l’environnement de ce patient.
L’insomnie se diagnostique essentiellement par une évaluation clinique comportant un entretien approfondi portant sur le ressenti du patient, son état psychologique et son environnement, ainsi que d’une étude de l’historique du sommeil du patient.
Il s’agit notamment pour le médecin de ne pas passer à côté d’une dépression dont les troubles du sommeil pourraient être la conséquence et pouvoir, si besoin, proposer une prise en charge adaptée.
Quelle est la prise en charge des troubles du sommeil recommandée par la HAS ?
Le médecin traitant a un rôle central dans la prise en charge des patients présentant des troubles du sommeil. Il doit proposer une consultation dédiée aux plaintes du sommeil de son patient, notamment quand celui-ci – en fin de consultation médicale – demande un renouvellement d’ordonnance.
Cette consultation sera l’occasion de rechercher avec lui les causes de ses difficultés à dormir, de déterminer si elles sont chroniques ou non, le retentissement sur sa vie quotidienne, et d’apprécier l’intérêt ou non de prescrire un somnifère.
Plusieurs outils sont à disposition des médecins pour accompagner leurs patients dans les différentes étapes de la prise en charge.
- Pour rechercher les causes des troubles du sommeil et poser ou non un diagnostic d’insomnie : agenda du sommeil, questionnaire du sommeil, recommandations pour la prise en charge des troubles du sommeil chez l’adulte.
- Pour accompagner son patient dans la baisse ou l’arrêt des somnifères: recommandations pour l’aide à l’arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés, retours d’expérience, cas cliniques.
Est-il possible d’améliorer son sommeil sans médicament ?
Pour retrouver un sommeil de qualité, il est nécessaire de respecter quelques règles d’hygiène de vie et de sommeil. Celles-ci peuvent être adaptées au rythme et au style de vie de chaque patient et sont à discuter avec le médecin.
Pour les personnes âgées alitées, il faudra respecter la synchronisation veille/sommeil, c’est-à-dire tous les facteurs qui permettent au corps et à l’esprit de faire la différence de sommeil entre la nuit et le jour pour obtenir un sommeil de meilleure qualité la nuit.
Quelques clefs pour bien dormir
Maintenir des activités régulières :
- Se lever à des horaires réguliers
- Avoir une activité physique ou mobilisation dès le matin; éviter l’activité physique le soir ; L’exercice physique modéré de la journée quant à lui contribue à limiter les manifestations anxieuses ou les troubles de l’humeur et favorise l’endormissement.
S’exposer à la lumière :
- Lumière naturelle le matin en ouvrant les volets de la chambre, surtout si la personne est alitée
- Réaliser des sorties à l’extérieur dans la journée si possible
- Certaines méthodes peuvent aider à retrouver un sommeil confortable :la photothérapie par exemple, pourrait aider à retrouver un rythme biologique veille/sommeil, en particulier en hiver ou dans les appartements mal éclairés
Une alimentation et des habitudes saines :
- Prendre ses repas à des heures régulières
- Privilégier des repas légers en soirée, mais contenant des sucres lents
- Éviter les excitants en particulier à partir de la fin d’après-midi : café, thé, alcool…
- Éviter de regarder la télévision ou un écran d’ordinateur juste avant de se coucher.
Une chambre respectant certains prérequis :
- Une chambre tempérée : température entre 18°C et 20°;
- Un lit confortable réservé au sommeil.
- Pour les personnes alitées qui ont souvent la télévision dans la chambre, trouver une solution pour la regarder dans une autre position que couché (position assise dans un fauteuil, demi-assise dans le lit…).
Certains médicaments pouvant parfois induire des troubles du sommeil, l’ordonnance est parfois à réévaluer avec le médecin pour trouver les prescriptions les plus adaptées au patient.
Le médecin traitant et le pharmacien sont des interlocuteurs privilégiés pour échanger et aider les patients sur la meilleure stratégie à adopter.2
1 Source internet consultée sur https://www.revmed.ch
Auteur
Dr Cécile Amatéis
et Pr Christophe Büla
Service de gériatrie et réadaptation gériatrique
Département de médecine
CHUV, 1011 Lausanne
CUTR Sylvana, 1066 Epalinges
2 Source internet consultée le 28.05.2014 sur http://www.has-sante.fr
Auteur – HAS / Haute autorité de Santé
Allô Docteur?
Publié le 27/05/2014 (mise à jour le 01/07/2018 à 16h56)
Vignette
Le médecin est représenté au-dessus de tous les contextes situationnels.
Sa place est difficile car son cabinet est à l’extérieur de l’institution ou du domicile. Il répond comme il peut à nos sollicitations et à celles des familles. C’est nous qui devons juger les situations de soins en ayant l’obligation de lui transmettre nos observations pertinentes et ciblées. Notre collaboration avec le médecin est primordiale car elle permet, ensemble, d’évaluer et réajuster les traitements nécessaires au maintien ou à l’amélioration de l’état de santé des bénéficiaires de soins.
La famille et l’entourage du bénéficiaire de soins doivent faire partie intégrante du réseau qui l’entoure.
Webmaster éditoriale Sophie Lattion, présidente de l’association.
La relation médecin-patient âgé et l’âgisme
Publié le 27/05/2014 (mise à jour le 01/07/2018 à 12h10)
Relation médecin patient
L’importance des aspects relationnels dans la pratique médicale remonte à l’antiquité. Une revue de littérature récente montre qu’une meilleure communication dans la relation médecin-patient améliore le suivi et le résultat du traitement, la qualité de vie du patient, sa satisfaction et celle du médecin.
Quelques caractéristiques de relation médecin malade
Relation médecin- personne âgée

L’âgisme dans la relation «médecin-personne âgée»
Observatoire Vieillissement et Société
O.V.S.
Article consulté sur http://www.ovs-oas.org/docs/relation_medecin_patient.pdf
1 Image consultée sur http://docteurdu16.blogspot.ch
Définition des représentations
Publié le 27/05/2014 à 07h34 (mise à jour le 18/12/2016 à 15h18)
Les représentations sont un produit de l’esprit humain qui recrée en lui une « image complexe » de son environnement afin de mieux penser et agir sur celui-ci. C’est l’interface symbolique entre l’individu et son environnement perçu.
Les représentations individuelles
Pour J. Clenet les représentations individuelles sont «ce qu’un sujet a pu intérioriser d’une situation vécue, [de] ce qui pour lui « fait sens » et donne sens à ses actions. ». Plus loin : « Ces représentations individuelles sont fondées sur des expériences singulières et sont construites de manière tout autant singulière dans un environnement qui devient alors singulier.»
Les représentations collectives
Elle désigne les représentations partagées par un groupe social en termes de contenu essentiellement. M. Denis explique : « Ces représentations comportent une spécificité individuelle mais également un noyau commun partagé par la plupart des esprits humains participant de la même culture ».
Elles servent à définir des modes de pensée communs (autours de normes, de mythes, d’objectifs) qui règlent et légitiment les comportements au sein du groupe. La notion de représentations collectives insiste sur leur spécificité pour le groupe qui les élabore et les partage.
Ce concept, très utilisé en anthropologie a laissé la primauté aux représentations sociales dans les autres champs des sciences humaines.
Les représentations sociales
Définissant les représentations sociales, D. Jodelet indique: « C’est une forme de connaissance, socialement élaborée et partagée, ayant une visée pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social ».
Les représentations visuelles constituent non seulement un certain reflet de nos attitudes et représentations sociales face au handicap, mais également un puissant vecteur de consolidation, voir de modification de celles-ci. De ce point de vue, l’analyse de la mise en images du handicap, de l’art pictural jusqu’à la publicité, en passant par les œuvres télévisuelles et cinématographiques, se révèle de première importance pour mettre en évidence les effets potentiels de l’image sur les attitudes face au handicap ainsi que sur les représentations sociales de la personne handicapée dans le public.
L’art chrétien médiéval offre une riche collection de reproductions picturales de personnes infirmes, établissant ainsi un lien entre handicapé et religion.
« Si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou ». Tableau de P. Bruegel
Auteur- Dominique Aimon – Travail réalisé sur la base du cours de Jean Clenet en novembre 1998 dans le cadre d’un DEA en Sciences de l’éducation
Source image- tableau « La parabole des aveugles ». Fait référence à la parabole du Christ adressée aux Pharisiens sur http://www.snof.org/art/pathoculaires4.html