Animation pour tous!

Publié le 20/05/2014 à 22h34 (mise à jour le 01/07/2018/ à 09h29)

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Cette boîte à deux étages représente l’animation des bénéficiaires de soins (Bds) vivants en institution.

La situation en haut à gauche est décrite sous verticalise-moi. Elle représente également l’occupation du Bds avec une activité physique. Cette activité peut améliorer le sommeil du bds.

L’étage du bas est explicite. De nombreuses activités s’offrent aux Bds.

La pièce du haut à droite, quant à elle, représente l’oubli d’occuper certains Bds. Rappelons-nous que le prendre soin c’est aussi un prendre soin relationnel. Il ne suffit pas de peindre, de coudre ou de cuisiner pour satisfaire le besoin d’auto-accomplissement. Réveiller les souvenirs en regardant avec lui un album, lui lire une histoire ou lui tenir la main en écoutant simplement ce qu’il a à nous raconter sont tout autant des activités épanouissantes.

Je mettrai surtout l’accent sur une activité essentielle: sortir du bâtiment avec le Bds pour qu’il soit en contact avec la nature, l’air extérieur et que ses sens s’activent différemment. Il n’y a pas besoin d’une heure de balade; dix minutes seront toujours mieux que rien.

Il n’y a qu’à voir dans nos relations avec les autres comme le « temps » revient dans les discussions. Nous nous réjouissons qu’il fasse beau et chaud, de profiter de l’extérieur. Mais nous n’attendons pas l’été pour sortir. Nous sommes régulièrement, voir quotidiennement en contact avec l’extérieur en allant travailler, faire des courses etc…

Alors qu’en est-il de tous ces Bds qui ne voient  le soleil qu’à travers une fenêtre ou qui doivent attendre l’été pour être parqués sur la terrasse? Je pense qu’avec un  manteau, des gants et un bonnet le Bds peut sortir sans contracter forcément la grippe ou une pneumonie??!!

Agir ainsi c’est agir en care, soit en tablant sur un axe préventif. C’est aussi augmenter l’estime de soi du Bds et diminuer les risques de réactions défensives.


Webmaster éditoriale                        Sophie Lattion, présidente de l’Association


Le concept du plaisir

Publié le 20/05/2014 à 22h44 (mise à jour le 01/07/2018/ à 09h29)

Citations:

Le plaisir le plus délicat est de faire celui d’autrui. [Jean de La Bruyère]

La variété est la source de tous nos plaisirs, et le plaisir cesse de l’être quand il devient habitude. [Évariste Désiré de Forges Parny]

Il y a un certain plaisir à pleurer. Par les larmes, la douleur s’épuise et s’exhale. [Ovide]

Définition du Plaisir

Publié le 20/05/2014 à 22h59 (mise à jour le 08/01/201/ à 09h35)

L’être vivant est un être de besoins. Le plaisir est le nom générique de la satisfaction d’un besoin physique, affectif ou intellectuel ou encore de l’exercice harmonieux d’une fonction vitale. Le plaisir procure à l’être vivant une sensation agréable et recherchée.1

Le plaisir

Le désir naît de la stimulation des cinq sens (vue, odorat, toucher, goût, ouïe) mais aussi des pensées, des images, des fantasmes qui surgissent à l’intérieur de notre cerveau.
Chocolat, sport, sexe…un point commun ? OUI !
Tous sont des objets de plaisir, subjectifs certes, mais qui impliquent des bases neuronales communes, et reposent sur les mêmes mécanismes biologiques!

cerveauLes principaux centres du circuit de la récompense ont été localisés le long du MFB (“medial forebrain bundle”). L’aire tegmentale ventrale (ATV) et le noyau accumbens constituent les centres majeurs de ce circuit qui en comporte plusieurs autres comme le septum, l’amygdale, le cortex préfrontal ainsi que certaines régions du thalamus. Chacune de ces structures cérébrales participerait à sa façon à divers aspects de la réponse comportementale. De plus, tous ces centres sont interconnectés et innervent l’hypothalamus l’informant de la présence d’une récompense.2

Rechercher l’agréable et éviter le désagréable

Publié le 21/05/2014 à 23h15(mise à jour le 08/01/201/ à 09h36)

La principale fonction du cerveau est de garder l’organisme qui l’héberge en vie et en état de se reproduire. On dira ce qu’on voudra sur l’intelligence humaine, les cerveaux de Mozart ou d’Einstein ont d’abord dû, avant de produire leurs œuvres, assurer la survie de leurs auteurs !

Il n’est donc pas surprenant de constater que les systèmes de notre cerveau qui influencent le plus nos comportements sont ceux qui nous permettent de satisfaire nos besoins vitaux (manger, boire, se reproduire, se protéger).

On peut voir trois phases dans ce puissant système permettant de maintenir l’équilibre de notre milieu corporel.

D’abord, en réponse à un stimulus, notre cerveau nous incite à l’action pour satisfaire un besoin. C’est par exemple la faim qui nous pousse à nous faire à manger quand le taux de glucose diminue dans notre sang. Ou bien le désir sexuel qui nous pousse à faire l’amour à un partenaire disponible. Ou simplement l’isolement qui nous pousse à rencontrer les autres, un besoin de socialisation plus spécifiquement humain.

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  En deuxième lieu, cette action sera récompensée par une sensation de plaisir. Mais il est important de noter que c’est l’action qui est surtout récompensée, et pas seulement l’obtention de la récompense. Un sérum peut rétablir votre taux de glucose sanguin, mais il ne vous donnera jamais autant de plaisir qu’un bon repas partagé avec des amis. L’action, qui se traduit souvent par un rituel, est donc à la base même du plaisir ressenti. Enfin, un sentiment de satisfaction vient mettre un terme à l’action… jusqu’à ce qu’un nouveau signal ne viennent redéclencher un désir. Les comportements utiles à notre survie sont donc sous contrôle du cycle « désir – action – satisfaction » qui permet à l’organisme de maintenir son intégrité.


Le bonheur a donc besoin du plaisir, mais aussi de la représentation du plaisir. Il faut qu’on puisse dire: « On a bu du bordeaux. Il était bon. Souviens-toi, c’était pour ton anniversaire!3


Image consultée sur http://lecerveau.mcgill.ca

1 Source internet consultée sur http://www.redpsy.com/guide/plaisir.html

2 Source internet consultée le 21.05.2014 sur http://lecerveau.mcgill.ca

3  Source internet consultée le 21.05.2014 sur http://lecerveau.mcgill.ca