Notre slogan
Publié le 20/09/2015 à 23h34 (mise à jour le 11/02/2021 à 13h30)
Explications
J’ai pu lire dans un journal que des employés de centres commerciaux sont envoyés dans d’autres succursales afin de se faire passer pour des clients potentiels.
L’objectif est ensuite de rédiger un rapport à leur direction sur la qualité de l’accueil et des conseils donnés par les employés aux clients. Je ne me rappelle plus de tous les critères mais c’est ce dont je retiens de l’article.
Il y a aussi les détenteurs d’animaux de ferme qui sont contrôlés selon des normes bien strictes.
Alors comment expliquer qu’il y ait de tels contrôles dans ces professions et qu’ils soient omniprésents dans les institutions médico-sociales et hospitalières?
Il est temps de réagir et penser agir!
En effet, ces contrôles sont rares voir inexistants ou alors dans le meilleur des cas, l’expertise est annoncée plusieurs semaines à l’avance. Elle concernera plutôt des contrôles administratifs dont ceux en lien avec les caisses maladies.
Quand je parle de contrôles qualités dans les services de soins, je fais référence à un organisme compétent et formé uniquement à la réalisation de ces contrôles inopinés. On peut penser qu’il n’en existe pas parce qu’il faut faire confiance aux directions des soins qui sont sensées offrir des prestations de qualités découlant d’une philosophie respectueuse et d’un professionnalisme adapté à chaque catégorie de soignants.
Hélas, de graves dysfonctionnements internes existent dans certains établissements.
Les plaintes de familles ou d’employés sont gelées soit directement par la direction elle-même, soit, si cela va plus loin, par la présidence. L’étouffement des dénonciations est spontanée et les dysfonctionnements sont nombreux de part et d’autres du système.
Alors à qui pouvons-nous faire confiance?
Certes, la réputation de tous les centres de soins est fondamentale mais fermer les yeux sur des faits graves est inadmissible et répréhensible.
En conclusion
Une direction de soins compétente devrait plutôt remercier les employés qui dénoncent des faits graves isolés ou répétés et faire en sorte d’y remédier de suite. On l’a vu dans plusieurs cas de dénonciations, il faut environ 10 personnes pour créer une réaction externe pour toutefois statuer sur un non lieu car « absences de preuves ». Il faut que cela change et que nous n’ayons plus peur de réagir!
Mais ce n’est pas demain la veille malheureusement tant que les politiques continueront à mettre leur priorité sur les restrictions budgétaires.
Webmestre éditorial Sophie Lattion, présidente de l’association.
Photo prise sur argent-pourri